Beschreibung
Französisch an seinen Freund Edouard Bénazet (1801-1867), den Direktor der Spielbank in Baden-Baden, Erbauer des Stadttheaters und Förderer des Musiklebens, mit einem Empfehlungsschreiben für seinen Protégé Antonio Peruzzi (1833-1905): „Mon cher ami. Je ne veux pas laisser partir mon jeune protegé sans le recommander a toute votre affection pour moi, affection dont je m’honore. Mr. Peruzzi mérite à tous egards tout ce que je vous ai dit de lui, non seulement comme artiste qui vous sera d’utilité réelle mais dont l’honorabilité appelera sur lui votre interet puissant. Pourquoi ami l’âge a-t-il détruit mes forces, je volerois à Bade, recevoir encore une fois de vous cette hospitalité princière qui pour qui la reçoit reste gravée au coeur comme l’eternité, et vous dire toute l’affection de votre chère femme qui ne finira qu’avec la vie de votre Rossini. P. S. voulez-vous être assez bon de recommander en mon nom Mr. Peruzzi a Mr. Mevil […]“ – Eduard Hanslick überliefert folgende Anekdote über Rossinis Empfehlungen an Benazet: „Unser Maestro schickt ihm irgend eine Anfängerin, die durchfällt. ‚Aber wissen Sie denn, Herr Rossini‘, lamentiert Benazet, ‚daß Sie mir eine Person recommandirten, die kein Talent hat?‘ – ‚Gewiß, lieber Freund. Wenn sie Talent hätte, brauchte sie ja keine Empfehlung.'“ (HKA I, 5, 279 f.) – Respektblatt mit Spuren einer früheren Rahmung.
