Ingres, Jean-Auguste-Dominique, Maler (1780-1867).

Eigenhändiger Brief mit Unterschrift Paris, 8. III. 1849, Gr.-8°. 6 Seiten auf einem Doppel- und einem Einzelblatt mit gepr. Bordüre.

Nicht vorrätig

Beschreibung

Prachtvoller großer Brief an einen Freund, in dem Ingres u. a. auf die politischen Wirren der Zweiten Republik eingeht. Um nicht verrückt zu werden habe er sich ganz auf die Malerei verlegt. Eben arbeite er an einem Porträt: „Digne ami, ce que vous ne pourrez jamais complaindre et à ma honte, c’est qu’aura le Sentiment de la vraie et sincére amitié qu j’ai pour vous, que j’admire comme je vous aime j’aie pu etre assez coupable négligent à repondre a ma lettre que j’ai posté a ma livres par plaisir et reconaissance d’avoir en si bon souvenir de moi et de tout ce qui me touche, mais dans des termses bien trop flatteux que prendrais entièrement merita -que vous etes bien bon cher ami de m’entretenir ainsi de vous, vous saviez bien me rendre heureux car je le sais toujours beaucoup quand j’eu le bonheur de vous voir, et de vous entendre parler, ce qui m’a toujours fait l’effet d’une delicieuse musique, sans parler de ce que votre belle conversation m’a toujurs appris. enfin, [page 2] malgré l’horreur hidrophobique que ma plume et feuille de papier vous inspire, et malgré le trop mauvais état de votre santé, on n’est par l’esprit, c’est la tete et le coeur qui portent, il n’y a jamais de viellesse tant qu’il en est ainsi, et donc vivra longtems par cela même, courage donc cher ami, reparez moi ce peu de fableur par de bons et reglés reparateurs, en bon avi, et vous allez nous revenir, bien mieux, becoup mise, c’est notre espoir, et les verte que ma bonne femme et moi ne cessons de favie par un ami si amiable. Vous parlez # le present de les diables, d’enfer soties de nos pevés, comme en déroutés mafaisantes des anciens se ravissants de cadavres, planant comme des vauteurs sur des hommes feroces, qui s’egorgent. un âge de fou; c’est la ce qui a été, et ce qui est encorem voyez les provinces: ici, mes reparions un peu, il est vrai, mais ils sont fayons, la et à pleut le moment. quele securité, quele confrance avoir … pouvre grande et belle sociétés. Belle france, comme ils l’ont tritie; mais laissons cela, c’est trop triste, et j’ai, pour [page 3] ne pas etre devenu fou de douleur, fait ce que vous me consilerez si sagement. je me suis, jetté dans les bras de cette belle femme, la peinture et elle daigne me consoler et m’aimer. je travaille et avec plaisir tant que je suis dans mon atélier. je fais le portrait de Mme Moitessier et me donne jusqu’ici des esperances, et ne ressemble nullement aux autres portraits que j’ai faits. je cherche dans celui cy un certaine beauté de noble grace. mais que cela est difficile d’attendre ce que l’on sent si l’on voit de haut; je ne sais si j’irai à Dampierre [château] encore cette année; la sympathie s’etint de jour en jour et ne sais ce qu’il en advendra aussi par ce temps qui court. vous ne savez donc pas l’epoque de votre retour parmi nous, certes qu’au prix de votre santé l’air que vous respirez est meilleur que celui cy. Cependant faites que vos amis, moi le premier, ne trouvent votre absence trop rigoureuse, nous laissons cela à mettre progrès de vos forces. vos amis Lebrun sont refugiés comme deux colombes battus par la tempête, ou par la greffe de l’atour à Passy. et craigniez vous que je n’ai encore pu les aller voir. mon temps est depuis mes malheurs encore plus morcélé que jamais, d’abord par mes devoirs, mon travail; puis, jure à la Cour d’affaires, et devoré de compios composées de Diables destructeurs, ou il n’y a que moi seul qui [page 4] souflant et Combats la bonne Cause, car ils veulent toucher à tant et detruire. Ce l’an veut tuer le baeu, le bon, voyez tant ce que J’ai à souffrir. puis vient aussi mélé cependant, de plaiter pour les amis intimes, et d’indiscrétion fatiguante, les invitations des conaissances, mes propres affaires, car tant le # à, et voila pourqui je ne puis aussi trouver, rentrant souvent a minuit le temps d’ecrire, meme a vous excellent ami. et de #, une bonne femme, qui partage et fait souvent nos affaires, à eté retenue chesz elle des jambes sur une chaise pour cause de petits Bobos aux deux pieds, qu’il à falu aborder des Scrops ainsi Scorbutiques, pour épurer le sang. ce quelle a gagné depuis sa terrible chute: elle chez laquelle il ne sait jamais manifesté un seul bouton. mais voila les accedents et peutetre la viellesse qui nous atteint. Heureusement que moi,est malgré les peines morales qui m’irrittent continuellement, je me porte à merveille. Je sens que mon âme est toujours aussi jeune et plus qu’a vingt ans. j’en remercie dieu et le souhaite aussi a cause que j’aime; mais que Dieu forte justice des mechants, point de peines amoureux, a dit Lafontaine. et c’est ce que [page 5] l’on ne fait pas. Faites de la Legalité avec eux. mais assez, j’aime mieux ne m’occuper que de vous cher ami par vous apprenant, que notre Flandeni, finit en ce moment de decorer une Eglise à nimes, que …. – Sehr inhaltsreiches Schreiben.