Beschreibung
In französischer Sprache an Heinrich Heines Bruder, den Publizisten Gustav Heine (seit 1870 Freiherr Heine von Geldern; ca. 1803-1886) in Wien: „Cher Baron, je Vous sais bien reconnoissante de l’affectueux souvenir que Vous voulez bien conserver à l’amie de Votre illustre frère [Heinrich Heine]. Si la nécessité de satisfaire aux devoirs de ma profession, (je suis dans l’Intstruction publique et [gestrichen: je suis] chargée des Cours d’Allemand au Lycée de jeunes filles de Rouen) ne m’enchainaient à Rouen, rien, croyez le bien, ne pourrait me retenir d’aller Vous serrer la main à Vienne. Peutêtre me sera-t-il permis d’effectuer ce projet charmant aux grandes Vacances qui commencent généralement en Août pour finir en Octobre. D’ici là je serai toujours bien charmée, cher Baron, Si Vous consentez à me donner quelquefois de Vos nouvelles. Puissent-elles ètre meilleures que les dernières, puisse l’approche de la belle saison chasser tout vertige d’indisposition et Vous rendra les forces dont chacun de nous a tant besoin pour surmonter les ennius petits ou grands de cette Vie … Voici un nouvel article du ‚Figaro‘ concernant ‚Les Mémoires‘. J’ignore ce que Vous en penserez: mais, pour moi, la lettre servant d’Avant propos ne saurait être qu’une falsification indigne […] Je Vous quitte à regret pour aller inculquer les principes de la grammaire allemande à nos jeunes filles. L’une d’elles m’a récité hier sans se tromper et avec trés bon accent: ‚Du bist wie eine Blume | So hold, und schön, und rein.‘ [aus Heines ‚Buch der Lieder‘, Die Heimkehr XLVII] Cela m’a dédommagé de bien des heures d’ennui, j’ai vu avec bonheur et intérêt que quelques unes de ces jeunes imaginations étaient capables d’un enthousiasme intelligent et raisonné […]“ – Else Krinitz hatte 1884 nicht nur ihre bekannten Erinnerungen „Heinrich Heine’s letzte Tage“ („Les derniers jours de Henri Heine“) veröffentlicht, sondern auch, als eine Art Fortsetzung, „Mémoires de la Mouche“, deren Erfolg allerdings geringer war. Sie war 1855-56 Heines letzte Geliebte, die er wegen ihres Fliegen-Petschafts „Mouche“ nannte. – Vgl. Menso Folkerts, Wer war Heinrich Heines „Mouche“? Dichtung und Wahrheit. In: Heine-Jahrbuch 38/1999, S. 133-151. – Drei kleine Randeinrisse alt hinterlegt. – Sehr selten.