Clemenceau, George, Staatsmann (1841-1929).

1.200,00 

Eigenh. Manuskript. , Ohne Ort und Jahr, 4°. 4 Seiten auf 4 Blättern.

Vorrätig

Beschreibung

„Etats d’âme || Quand je cherche à comprendre la crise que traverse le parti républicain, et, avec lui, toutes les forces de gouvernement dont ce pays peut disparer, je me rends très bien compte que l’état d’ésprit doit nécessairement différer chez les hommes qui concoururent à la fondation de la République et chez ceux qui fonde d’avoir été trempés dans les dures épreuves, ne demandent au régime que des facultés de vie publique dont leurs ambitions au jour le jour puissent s’accomoder […]“ Clemeceau évoque les premières années de la République, combattue „par d’imposantes forces de réaction, sous le commandement d l’église romaine“; puis „dans la liberté, cinquante ans de paix, d’ordre et de prosperité“; les orages du Boulangisme et de l’affaire Dreyfus, etc. Le parti socialiste se maintient; seule l’Eglise soutient la „révolution monarchique“, mais „les partis qui s’orientent vers le pouvoir“ sont désorganisés, et ne sont que des combinaisons d’ambitions individuelles, etc. Il s’élève contre la ménace d’un „parti national“ „qui ne pourrait qu’achever la désorganisation de notre malheureux pays sous la ménace perpetuelle de l’étranger.“ Le peuple francais a besoin d’une force morale, il pourrait se soulever. Clemenceau n’a pas d’ambition personnelle, mais il continuera à protester, etc. – Gut erhalten. Sehr seltenes historisches Dokument.